mercredi 27 mai 2009

Fier d'être centriste...

Je suis fier d'avoir des valeurs d'humanisme, sociales, des valeurs de liberté.
Je suis fier d'être au Nouveau Centre qui sais faire confiance à la jeunesse.
La meilleure preuve en est la présence de Damien Abad, 29 ans sur la liste pour les élections Sud Est en deuxième position.
J'ai aussi des valeurs européennes profondes comme avant moi Jean Monnet et Robert Schumann.
Je suis aussi fier d'être dans la majorité présidentielle car le Nouveau Centre est un partenaire fiable du gouvernement et doit être respecter tel quel.
Le centre en France c'est le Nouveau centre car nous sommes fidèles à des valeurs et nous nous sommes retrouvés orphelins entre les deux tours de l'élection présidentielle quand François Bayrou a trahi notre idéal en signalant qu'il ne voterait pas Nicolas Sarkozy.
L'Udf a toujours été du centre droit avec des valeurs européennes, sociales et libérales.
Le Nouveau Centre les porte maintenant.
Et je suis donc fier d'être centriste...

vendredi 15 mai 2009

Le Nouveau Centre fait confiance à la jeunesse.

Le Nouveau Centre et son président Hervé Morin ont choisi de faire confiance en la jeunesse en choisissant Damien Abad, président des Jeunes Centristes comme numéro 2 sur la liste Sud Est de la Majorité Présidentielle.
A tout juste 29 ans, Damien Abad sera le benjamin du Parlement européen.
Le jeune homme, atteint d’arthrogrypose, une maladie rare qui bloque les articulations des coudes et des genoux, sera aussi le premier député français handicapé.
Damien Abad ne décevra pas car il a toutes les qualités pour être un bon représentant de nos idées d'humanisme et d'Europe.
Damien Abad a raison de dire que l’engagement politique des jeunes ne doit pas se résumer au collage d’affiches”.
L’objectif ambitieux que s’est fixé Hervé Morin : lancer une nouvelle génération d’hommes politiques aux législatives de 2012, comme Giscard l’avait fait en 1978. Un grand bain de jouvence s’annonce chez les centristes.
Bravo et Merci au Nouveau Centre qui est prêt à faire confiance à la jeunesse.
je suis prêt à relever le défi...
Et vous qu'en pensez-vous...

dimanche 10 mai 2009

café politique

Mercredi soir, j'ai animé un café politique sur l'Europe.

Trouvez ci dessous l'introduction ainsi que la synthèse des débats

Bonsoir, et bienvenue à ce café forum organisé par la fédération du Nouveau centre 31 sur l’Europe.

Nous remercions Thomas Simonian de nous accueillir à Portet sur Garonne car il est important pour notre fédération d’aller à la rencontre des habitants des autres communes de notre département.

Nous allons élire le 7 Juin prochain nos représentants au Parlement Européen.

L’Europe est importante et agit tous les jours dans notre vie quotidienne.

L’Union européenne a interdit les tests sur les animaux pour la fabrication des cosmétiques et a défini des règles d’étiquetage pour tous les biens de consommation pour que vous sachiez toujours ce que vous achetez.

L’UE a aidé plus de deux millions de jeunes à partir étudier dans un autre pays.
Les études à l’étranger rencontrent un succès certain. Les programmes européens d’échanges éducatifs et de partenariats transfrontaliers tels qu’Erasmus, Leonardo et Socrates sont désormais bien connus dans toute l'Europe

L’Union européenne a permis à l’Europe de devenir numéro un mondial pour l’utilisation et la fabrication des téléphones portables grâce à ses normes techniques communes.
L’Union européenne aide activement les chercheurs originaires de différents pays à collaborer. Parmi les résultats obtenus grâce à cette politique, citons l’Airbus et le nombre très élevé de téléphones portables européens, qui ont remporté un grand succès auprès des entreprises et des consommateurs grâce à la norme technique commune au niveau européen dénommée GSM.

L’Union européenne vous permet de voyager, de vivre et de travailler dans n’importe quel pays de l’Union, généralement sans contrôles aux frontières et sans formalités administratives.

L’Union européenne est le promoteur principal du processus de Kyoto, qui vise à réduire la pollution atmosphérique à l’origine du réchauffement climatique.

Pour l’histoire, il est important de souligner que l’Europe a été créée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour apporter la paix, la stabilité et la prospérité en Europe.

Le 9 mai 1950, la déclaration Schuman, instituant une Communauté européenne du charbon et de l’acier (traité de Paris du 18 avril 1951), limite sa première réalisation à l’ouverture du marché commun du charbon et de l’acier entre les six États fondateurs

2. Les six États membres décidèrent le 25 mars 1957 (traité de Rome) de construire une Communauté économique européenne (CEE) sur la base d’un marché commun plus large, couvrant toute une gamme de biens et de services.

3. Les succès des Six décident le Danemark, l’Irlande et le Royaume-Uni à les rejoindre. Le premier élargissement, qui fait passer les Communautés de six à neuf membres en 1973, s’accompagne aussi de la mise en œuvre de nouvelles politiques sociale, environnementale, régionale — avec la création du Fonds européen de développement régional (FEDER), en 1975 dont nos régions ont profité dans divers domaines.
4. En juin 1979, la première élection au suffrage universel direct du Parlement européen fait franchir à la Communauté européenne un pas décisif. Les élections se tiennent tous les cinq ans.
72 députés à élire le 7 juin répartis en région pour être normalement au plus prêt des citoyens. Pourquoi les partis politiques ne ferraient-ils pas des listes transnationales. Le Nouven Centre en a fait une de ces nombreuses propositions. L’Europe ne doit plus être qu’un vain mot.
5. En 1981, l’adhésion de la Grèce, et en 1986, celles del’Espagne et du Portugal renforcent le flanc sud des Communautés.
6. Un certain "europessimisme" sévit au début des années 80, alimenté par les effets de la crise économique mondiale. Pourtant, à partir de 1985 naît un nouvel espoir de relance de la dynamique européenne. Sur la base d’un livre blanc, présenté en 1985 par la Commission présidée par Jacques Delors, la Communauté décide d’achever la construction du grand marché intérieur pour le 1er janvier 1993.
7. La chute du mur de Berlin, suivie de la réunification allemande en octobre 1990, et la démocratisation des pays d’Europe centrale et orientale, libérés de la tutelle de l’Union soviétique, elle-même dissoute en décembre 1991, trans-forment profondément la structure politique du continent.
Les États membres négocient un nouveau traité sur l’Union européenne, dont les lignes directrices sont fixées par le Conseil européen, composé des chefs d’État ou de gouvernement des États membres, à Maastricht, en décembre 1991. Le traité entre en vigueur le 1er novembre 1993. En ajoutant au système communautaire un système de coopération intergouvernementale dans certains domaines, le traité crée l’Union européenne (UE).
8. Ce nouvel élan et l’évolution de la géopolitique du continent conduisent trois nouveaux pays à entrer dans l’Union le 1er janvier 1995: l’Autriche, la Finlande et la Suède.
9. Désormais, l’Union des Quinze poursuit sa marche vers le projet le plus spectaculaire qu’elle puisse offrir aux citoyens: le remplacement de leur monnaie nationale par l’euro. Le 1er janvier 2002, la monnaie européenne circule dans les douze pays de la zone euro et prend le statut de grande monnaie de paiement et de réserve à côté du dollar.
Dans la crise économique et financière que nous connaissons, la monnaie européenne a fortement aidé l’économie européenne et l’Islande qui a connu un Etat de presque faillite aimerait rejoindre l’Union Européenne et l’Euro.
Les Européens doivent faire face ensemble aux multiples défis de la mondialisation. L’accélération des progrès technologiques et l’utilisation toujours grandissante de l’internet participent à la modernisation des économies. Mais les profondes mutations que subit le tissu économique entraînent également des déchirures sociales et des chocs culturels.
La "Stratégie de Lisbonne" adoptée par l’Union en mars 2000 s’est fixé pour objectif d’adapter l’économie européenne aux nouvelles conditions de l’économie mondiale. Il faut faire face ensemble à la concurrence des États-Unis et des pays nouvellement industrialisés. Il faut favoriser l’innovation et les investissements dans les entreprises et adapter les systèmes éducatifs à la société de l’information.

Je suis du même avis de Jean Christophe Lagarde quand il dit que nous ne devons plus attendre le petit matin en France pour connaître le nom du président des Etats Unis d’Amérique.

Il faut que la politique économique et financière européenne montre l ‘exemple et cette crise mondiale doit nous donner l’occasion de construire un modèle plus humain et fait pour préserver notre Planète. Tout cela en mesurant les dérives qui ont conduit à la crise actuelle.

Les réformes sont d’autant plus nécessaires que les défis du chômage et du coût croissant des régimes de retraites pèsent de la même manière sur les économies des États membres. L’opinion publique attend de plus en plus des gouvernements qu’ils apportent des solutions pratiques à ces défis.
10. À peine constituée, l’Europe des Quinze entame la marche vers un nouvel élargissement d’une ampleur sans précédent Les anciennes "démocraties populaires" du bloc soviétique (la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie et la Slovaquie), les trois États baltes issus de la décomposition de l’Union soviétique (l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie), l’une des Républiques de l’ex-Yougoslavie (la Slovénie) et deux pays méditerranéens (Chypre et Malte) frappent à la porte de l’UE au milieu des années 90.
Le désir de stabilité du continent et l’aspiration à étendre le bénéfice de l’unification européenne à ces jeunes démocraties favorisent leur démarche. Les négociations d’adhésion sont ouvertes à Luxembourg en décembre 1997. L’Europe des Vingt-cinq devient une réalité le 1er mai 2004. La Bulgarie et la Roumanie suivent le mouvement le 1er janvier 2007.

Le traité de Lisbonne a été signé le 13 décembre 2007. Ses principaux objectifs sont de renforcer la démocratie de l’UE, de répondre aux attentes des citoyens européens en matière de responsabilité, d’ouverture, de transparence et de participation à haut niveau, et d’améliorer l’efficacité et la capacité de l’UE dans la gestion des défis mondiaux actuels tels que le changement climatique, la sécurité et le développement durable.
L’accord sur le traité de Lisbonne a fait suite aux débats sur l’adoption d’une Constitution. Un «traité établissant une Constitution pour l’Europe» avait été adopté par les chefs d’État ou de gouvernement lors du Conseil européen des 17 et 18 juin 2004 et signé à Rome le 29 octobre 2004, mais n’a jamais été ratifié.
Maintenant, de grandes questions se posent :
Voulons-nous une Europe avec un président à sa tête, voulons nous une Europe fédérale ou une Europe des nations ?
Voulons-nous une Europe libérale, une Europe sociale ou un subtil mixage des deux?
Voulons-nous d’une Europe où la fiscalité et la TVA seraient harmonisées ?
Vaste débat que je vous laisse vous saisir…


Synthèse des débats


Thomas Simonian a fait un mot de bienvenue aux participants.

Pour introduire le débat, Frédéric Lacaze a fait un historique de la construction européenne et a dressé le constat de ses réussites et de ses échecs.

Puis le débat a été donné à l’assemblée.

L’Europe a été au début une difficulté pour une génération.

Il y a eu une difficulté des français pour intégrer le fait que la France devaie travailler main dans la main avec les allemands

Faire travailler des pays européens ensemble est un passage obligé, un passage à passer.

L’Europe a eu comme victoire : la paix et la mise en place l’Euro

L’Europe a besoin d’un nouveau souffle, il faut une présidence stable (2 an minumum) avec une stratégie à long terme.

Il faut aussi faire preuve de pédagogie pour expliquer l’Europe aux gens.

Il faut que dés le plus jeune âge et le Nouveau Centre l’a inscrit dans son programme l’Europe soit expliqué à l’école aux enfants, il faut aussi que l’apprentissage de plusieurs langues européennes devienne systématique.

Il faut faire comprendre que l’Europe peut être une solution pour régler différents problèmes.

La crise est un bon exemple.

Il faut de véritables universités européennes.

Il faut une harmonisation de tout

L’Europe doit réguler le libéralisme et faire aussi une Europe plus sociale, plus humaine.

Une question se pose maintenant : L’Europe politique est-elle possible à 27 ?

Les participants sont d’accord pour dire que l’Europe s’est agrandie trop vite.

Pour faire fonctionner l’Europe dans différents domaines, ne peut-on pas faire de la coopération simplifiée dans les domaines fiscaux, sociaux, de la défrense ou autre.

Il faut donner des moyens à L’Europe et la part de chaque pays doit être augmentée à 1.50 % du budget (proposition programme nouveau centre).

Il y a aussi une question qui se pose : confédération ou fédération européenne.

Pour finir le débat, frédéric Lacaze a donné lecture des propositions principales du Programme du Nouveau Centre.

vendredi 8 mai 2009

Le 8 Mai 1945, la France recouvre sa liberté...

Le 8 Mai 1945, la France recouvre sa liberté...

Le 7 mai 1945, à 2 h 41, la reddition de l'armée allemande est signée à Reims dans une salle du Collège technique et moderne (actuel lycée Roosevelt) par le maréchal allemand Alfred Jodl. Cette date correspond donc à la fin des combats en Europe.Les journalistes occidentaux répandirent prématurément la nouvelle de la capitulation, précipitant ainsi les célébrations. Les combats continuèrent cependant sur le front de l'Est jusqu'à ce que les Allemands signent à nouveau un acte de capitulation spécifique avec les Soviétiques à Berlin. C'est donc peu avant minuit, le 8 mai qu'une seconde reddition sans condition fut signée dans une villa de Karlshorst dans la banlieue Est de Berlin. Les représentants de l'URSS, Grande-Bretagne, France et États-Unis arrivèrent peu avant minuit. Après que le maréchal Georgi Joukov a ouvert la cérémonie, les représentants du Haut commandement allemand, emmenés par le maréchal Wilhelm Keitel, furent invités à signer l'acte de capitulation entrant en vigueur à 23 h 01, heure d'Europe centrale (CET).Il faudra attendre la capitulation officielle du Japon le 2 septembre 1945 lorsque le ministre des Affaires étrangères Mamoru Shigemitsu signe les articles de la reddition des forces japonaises sur le pont de l'USS Missouri dans la baie de Tokyo pour que la Seconde Guerre mondiale prenne fin.Le 8 mai a été déclaré jour férié de commémoration en France le 20 mars 1953. Le président Charles de Gaulle supprime le caractère férié de ce jour par le décret du 11 avril 1959. Pour se placer dans une logique de réconciliation avec l'Allemagne, le président Giscard d'Estaing supprime également la commémoration de la victoire alliée en 1945. C'est le président François Mitterrand qui rétablira à la fois cette commémoration et ce jour férié le 1er juin 1981.Il ne faut pas oublié cette page de notre histoire mais ne serait-il pas plus logique de faire de chaque 9 Mai un jour férié, car cette date est la fête de l'Europe, et l'Europe c'est l'avenir.Et vous qu'en pensez-vous et avez vous une autre idée ?Le débat est ouvert...

Articles de presse sur l'avis du Conseil d'Etat concernant les lois de bioéthique

Articles de presse sur l'avis du Conseil d'Etat concernant les lois de bioéthique
C’est un avis important qui pourrait servir de socle à la révision des lois de bioéthique, prévue par le gouvernement pour 2010. Plus d'un an après avoir été mandaté par le premier ministre, François Fillon, le Conseil d'Etat a rendu publiques, mercredi 6 mai, ses recommandations. La haute juridiction se prononce pour l'autorisation des recherches sur les cellules souches embryonnaires ainsi que pour la levée, sous certaines conditions, de l'anonymat du don de gamètes. En revanche, elle préconise de ne pas légaliser la gestation pour autrui (mères porteuses) et de ne pas étendre l'assistance médicale à la procréation (AMP) aux mères célibataires et aux homosexuelles.LOIS ET ETATS GENERAUXRévision des lois de bioéthique. Elle est prévue, tous les cinq ans. La révision des lois de 1994 et 2004 devrait donc intervenir au plus tard en 2010 à partir, notamment, des recommandations du Conseil d'Etat et des Etats généraux de la bioéthique.Etats généraux de la bioéthique. Cette consultation de la société civile, ouverte depuis mars, sera clôturée fin juin par les recommandations d'un groupe de pilotage et un discours du président de la République.C'est la troisième fois que le Conseil d'Etat se prononce sur la législation en matière bioéthique : ses premiers avis, rendus en 1988 et 1999, avaient fondé en partie les lois de 1994 et 2004. Cette année, le Conseil d'Etat, qui a réuni un groupe d'experts sous la présidence de Philippe Bas, ancien ministre de la famille et de la santé du gouvernement Villepin, n'a pu que constater "l'ampleur et la variété des questions soulevées devant lui" : les "demandes sociales" pour bénéficier de techniques comme l'AMP, par exemple, n'ont fait qu'augmenter.Mais, pour le Conseil d'Etat, les principes posés par les lois de bioéthique – respect de la vie et de la dignité humaine – "ne sont pas contingents et ne peuvent changer au gré de l'évolution des sciences et des techniques". C'est pourquoi la haute juridiction a adopté une position mesurée : elle recommande "d'apporter certains aménagements aux règles actuelles, mais ne prône pas de bouleversements" majeurs.Autoriser la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Dans son avis, le Conseil d'Etat rappelle que la recherche sur l'embryon humain "soulève des oppositions éthiques car elle porte atteinte non à une chose, mais à une personne humaine potentielle, qui ne saurait donner lieu à instrumentalisation".Pour autant, la haute juridiction a souhaité ne pas faire obstacle à la possibilité de découvertes scientifiques à partir de telles recherches. Elle propose donc de substituer au régime actuel d'interdiction assorti de dérogation – que le législateur avait choisi en 2004 sur sa préconisation –, un régime d'autorisation "enserré dans des conditions strictes".Maintenir les conditions de l'assistance médicale à la procréation (AMP). Sur cette question, le Conseil d'Etat a placé sa réflexion au regard de "l'intérêt de l'enfant" et non pas seulement du projet parental qui guide la demande d'AMP. C'est au nom de ce principe qu'il rejette l'idée d'ouvrir l'AMP aux femmes célibataires ou aux homosexuelles, car il "s'agirait de créer délibérément un enfant sans père, ce qui ne peut être considéré comme l'intérêt de l'enfant à naître".De manière générale, le Conseil a estimé qu'il convient de maintenir en l'état la vocation de l'AMP, qui est de remédier à l'infertilité d'un couple formé par un homme et une femme.Lever l'anonymat du don de gamètes. Le Conseil préconise de revenir sur le principe de l'anonymat du don, afin de répondre à la demande d'accès à leurs origines des enfants nés d'une AMP à partir d'un tel don.En revanche, il s'oppose à toute rémunération ou meilleure indemnisation des donneuses d'ovocyte, qui pourrait remédier, pour certains, à la pénurie actuelle de dons.Refuser la légalisation de la gestation pour autrui (GPA). Sur cette question, qui suscite un fort débat entre partisans et détracteurs de la GPA, le Conseil d'Etat prend clairement partie pour les seconds. Il fait valoir que la GPA n'est pas sans danger pour la mère porteuse et que le don d'un enfant à un autre couple "présente une forte probabilité d'être vécu par cet enfant comme un abandon".La GPA "laisse place à l'idée que l'enfant à naître est, au moins pour partie, assimilable à un objet de transaction". "En ce sens, sa légalisation consacrerait la notion de “droit à l'enfant” à laquelle le législateur, en 2004, s'est fermement opposé", argumente le Conseil.La haute juridiction n'est toutefois pas indifférente au sort juridique des enfants nés à l'étranger par GPA et vivant en France : pour leur assurer une "certaine sécurité de la filiation", il recommande que la paternité du père soit reconnue et que la mère obtienne une délégation d'autorité parentale.D'une façon générale, le Conseil d'Etat se garde de vouloir aligner la loi française sur les législations étrangères – dont beaucoup sont plus libérales – et ce, afin d'éviter "le risque de surenchère vers le moins-disant éthique". La haute juridiction estime en effet que la législation française constitue un "point d'équilibre" qu'il convient de ne pas remettre en cause trop périodiquement.C'est pourquoi le Conseil d'Etat recommande au législateur de ne pas renouveler l'obligation de réexamen des lois tous les cinq ans : il estime que le législateur peut en effet décider de réviser à tout moment les lois si nécessaire, sans pour autant remettre en cause l'architecture globale de la législation.Cécile Prieur
Les propositions du Conseil d’État sur la bioéthique
Le rapport du Conseil d’État sur la révision des lois de bioéthique, dont « La Croix » a eu connaissance, recommande d’autoriser, sous conditions, la recherche sur l’embryon. Il n’est en revanche pas favorable à la légalisation de la gestation pour autruiC’est mercredi 6 mai que le Conseil d’État rend public le rapport rédigé à la demande du premier ministre sur la révision des lois de bioéthique. François Fillon, dans une lettre de mission datée du 11 février 2008, avait chargé la haute juridiction « d’identifier d’éventuelles lacunes » des textes et d’en « envisager les évolutions possibles ». Dans son rapport de 90 pages, dont La Croix a eu connaissance, le Conseil d’État propose plusieurs évolutions.
S’agissant de la recherche sur l’embryon, il se prononce en faveur d’un « régime permanent mais strict d’autorisations ». Il est également favorable à une levée partielle de l’anonymat des dons de gamètes. En revanche, les sages ne proposent pas de modifier les conditions actuelles d’accès à l’assistance à la procréation, ni d’autoriser la pratique des « mères porteuses ». Enfin, ils proposent d’inclure la fin de vie dans les lois de bioéthique. Et se prononcent pour mettre fin à l’obligation de réexamen de ces lois tous les cinq ans. Extraits. La recherche sur l’embryon Le Conseil d’État propose de soumettre la recherche sur l’embryon à « un régime permanent mais strict d’autorisations ». Il considère qu’« autoriser la recherche sans conditions serait en contradiction avec nos principes éthiques », selon lesquels « l’embryon ne peut être traité comme simple matériau de recherche ». Mais il observe également que « les recherches sur les cellules souches embryonnaires conservent un intérêt scientifique ». Il propose donc de réécrire la loi comme suit : « Aucune recherche sur l’embryon humain ni sur les cellules souches embryonnaires ne peut être entreprise sans autorisation. »
Cette autorisation ne peut être délivrée qu’aux conditions suivantes : la pertinence de la recherche doit être établie ; celle-ci « doit être susceptible de permettre des progrès thérapeutiques majeurs » ; elle ne doit pas pouvoir être poursuivie à l’aide d’autres cellules ; elle doit respecter les principes éthiques. Par ailleurs, cette recherche n’est autorisée, comme aujourd’hui, que sur des embryons surnuméraires ne faisant plus l’objet d’un projet parental. Il demeure interdit de créer des embryons à des fins de recherche. Le diagnostic prénatal, préimplantatoire et le « bébé-médicament » Sur le diagnostic prénatal (DPN), le rapport propose surtout de renforcer l’information et l’accompagnement des femmes pour limiter le risque eugénique. Il ne remet pas en cause le diagnostic préimplantatoire (DPI), technique permettant, après un tri d’embryons, de faire naître des enfants indemnes d’une maladie d’une « particulière gravité ». Il estime en effet que la loi actuelle « permet un équilibre satisfaisant entre la nécessaire flexibilité face aux évolutions techniques et le refus de dérives eugéniques ».
Mais le Conseil joue la prudence sur le « double DPI » (ou « bébé-médicament »), qui permet de faire naître un enfant « immunologiquement compatible » avec son frère ou sa sœur malade, qu’il va ainsi permettre de soigner. « L’espoir offert à certaines familles face à la souffrance d’une maladie sans solution thérapeutique semble n’avoir pas été pleinement satisfait », souligne-t-il, préconisant un maintien du dispositif actuel mais avec une évaluation dans cinq ans par l’Agence de biomédecine, « ce qui permettra d’avoir davantage de recul » sur la nécessité de le maintenir ou d’y mettre un terme. L’assistance médicale à la procréation Dans ce domaine, c’est l’intérêt de l’enfant qui doit primer, estime le Conseil d’État. Aussi n’est-il guère favorable à faire évoluer les conditions d’accès à l’assistance médicale à la procréation fixées par la loi (un couple composé d’un homme et d’une femme en âge de procréer, mariés ou pouvant justifier de deux ans de vie commune), notamment pour la rendre accessible à des femmes seules ou vivant en couple. « Cela supposerait d’admettre la conception médicalement assistée d’un enfant sans ascendance masculine », souligne le Conseil d’État, qui s’inquiète de « l’effet psychologique que peut avoir sur un enfant l’absence de père “biologique” ».
Pour les mêmes raisons, il repousse le transfert d’embryons post mortem. Il admet toutefois la possibilité de laisser une certaine souplesse aux équipes médicales sur le délai de deux ans de vie commune exigé pour les concubins, et recommande que ce délai ne soit plus exigé pour les signataires d’un pacs.
C’est également en raison des « effets préjudiciables à l’enfant » que le Conseil d’État se prononce en faveur d’une levée partielle de l’anonymat des dons. Il plaide pour un régime qui combinerait « l’accès de tout enfant majeur le sollicitant à certaines catégories de données non identifiantes et la possibilité d’une levée de l’anonymat si l’enfant le demande et le donneur y consent ». Un dispositif qui ne serait valable que pour les dons à venir. La gestation pour autrui Le Conseil d’État n’est pas favorable à la légalisation de la gestation pour autrui « en considération de l’intérêt de l’enfant et de la mère porteuse ». Il met en avant, pour justifier sa position, les principes qui sous-tendent l’interdiction actuelle : conséquences psychologiques pour l’enfant, dérive financière potentielle, problèmes juridiques, etc. Le Conseil d’État propose néanmoins des pistes pour régler les problèmes de filiation posés par les enfants nés de gestation pour autrui, en France ou à l’étranger.
Sans aller jusqu’à une reconnaissance de la filiation des deux parents qui serait « une incohérence » par rapport « à une situation que le législateur a formellement interdite », il propose cependant de reconnaître la filiation paternelle « puisqu’il existe un lien biologique entre l’enfant et le père, lequel se trouve dans une situation similaire à celle du père d’un enfant naturel ». Quant à la mère d’intention, elle pourrait dans ce cas se voir confier par le père une délégation-partage de l’autorité parentale. Le recours aux empreintes génétiques Le Conseil d’État propose notamment de revenir sur la législation actuelle en matière de tests de paternité post mortem, afin de se rapprocher de la jurisprudence établie par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). À la suite de l’affaire Montand, la loi avait interdit toute identification par empreintes génétiques sur le corps d’une personne décédée, sauf accord manifesté par celle-ci de son vivant. Mais en 2006, la Cour européenne a estimé qu’il fallait mettre en balance le droit au respect des morts avec l’intérêt des vivants à obtenir des informations sur leur ascendance.
Pour le Conseil d’État, on pourrait se rapprocher de cette optique en prévoyant un mécanisme cumulant un critère négatif et un critère positif, et réécrire la loi comme suit : « L’opposition expressément manifestée de son vivant par une personne à une telle identification fait obstacle à toute mise en œuvre de celle-ci après le décès de l’intéressé. En l’absence d’opposition expresse manifestée de son vivant par l’intéressé, le juge statue sur la demande d’identification post mortem en tenant compte de l’intérêt invoqué par le demandeur, du respect dû au corps du défunt et de la protection des droits des tiers. » Ainsi, estime le Conseil, il reviendrait au juge de procéder à une mise en balance et de prendre une décision en conséquence. Les dons d’organes Le Conseil d’État préconise de renforcer l’encadrement réglementaire des prélèvements d’organes « pour exclure tout doute dans l’esprit du public ». À la séparation stricte entre l’équipe de soins et l’équipe de prélèvement, déjà prévue par la loi, il suggère d’ajouter trois autres garanties : la première consisterait à préciser que le prélèvement sur un patient décédé d’un arrêt cardiaque ne peut avoir lieu que s’il a fait l’objet « d’une tentative de réanimation d’une ampleur et d’une durée telle que son absence de succès permet de conclure à l’irréversibilité de la mort » ; la seconde est d’exclure explicitement du prélèvement d’organe les patients qui ont bénéficié d’un arrêt de soins en fin de vie ; la troisième consiste à fonder sur des critères strictement médicaux le renoncement à la technique d’assistance circulatoire thérapeutique pour une réanimation « classique » en cas d’arrêt cardiaque. La fin de vie Afin d’améliorer le recours aux soins palliatifs, le Conseil d’État propose que « toute personne qui formule une demande d’arrêt de traitement pouvant avoir pour effet d’abréger sa vie se voie immédiatement proposer d’être prise en charge par une équipe de soins palliatifs ». Le Conseil estime aussi que les proches devraient pouvoir mettre en œuvre la procédure collégiale prévue par la loi lorsqu’il s’agit de limiter ou d’arrêter un traitement. Ils ne pourraient pas demander eux-mêmes l’arrêt des traitements, mais la réunion de l’équipe médicale (la loi actuelle réserve cette possibilité aux médecins).
Enfin, le Conseil estime nécessaire de réexaminer le mode de tarification des soins palliatifs, afin que ceux-ci ne soient pas pénalisés par la tarification à l’activité (T2A) en vigueur à l’hôpital. Le Conseil s’est enfin demandé s’il fallait permettre l’euthanasie active dans certaines circonstances. « Même justifiée par l’intérêt du malade, conclut-il, une telle autorisation constituerait une transgression majeure de l’interdit de mettre fin à la vie d’autrui, qui est un interdit structurant de nos sociétés. »

mardi 5 mai 2009

Pourquoi l'Europe n'interesse pas les Français ?

Pourquoi l'Europe n'interesse pas les français ?
De tout temps, tout ce qui ne va pas en France est la faute de l'Europe...
Les prix sont chers, c'est la faute à l'Europe,
La crise, c'est la faute à l'Europe.
Mais l'Europe nous en avons besoin.
Nos étudiants peuvent aller étudier dans d'autres pays grâce à l'Europe,
l'Europe protège les jouets de nos enfants
L’Union européenne a permis à l’Europe de devenir numéro un mondial pour l’utilisation et la fabrication des téléphones portables grâce à ses normes techniques communes.
L’aide régionale de l’Union européenne a permis de relever le niveau de vie dans les régions pauvres d’Europe et la France en a aussi profité.
L’Union européenne est le promoteur principal du processus de Kyoto, qui vise à réduire la pollution atmosphérique à l’origine du réchauffement climatique.
L’Union européenne a mis en vigueur une règle claire consacrant une rémunération égale entre hommes et femmes pour un même travail.
L’Union européenne a permis d’écraser les prix des appels téléphoniques et des billets d’avion, car un marché unique et une monnaie commune font baisser les prix et augmentent le choix.
L'Europe doit être forte et nous ne devons plus attendre le petit matin pour savoir quel est le président élu des Etats Unis.
Il faut une Europe forte pour construire un monde fort.
L'Europe ne doit plus faire peur, l'Europe c'est notre avenir à tous.
Nous avons plus de voix à 27 au lieu qu'à un seul pays.
Regardez tout ce qui a été fait par la présidence française de l'Union.
Les six mois de la présidence française ont d'abord été marqués par une série de crises internationales (conflit en Géorgie, crise financière et économique) dans lesquelles l'Union européenne a su jouer un rôle déterminant grâce à sa capacité à agir de manière réactive, volontaire et unie. Par ailleurs, la présidence a maintenu le cap sur les priorités qu’elle s’était fixées dès le départ : la lutte contre le changement climatique (avec l'adoption du "paquet énergie/climat"), la politique migratoire (avec l'adoption du pacte européen sur l'asile et l'immigration), la politique agricole commune (avec l'adoption du "bilan de santé" de la PAC et le lancement du débat sur l'avenir de la PAC), la politique européenne de sécurité et de défense (un nouvel élan avec un programme concret et opérationnel). Enfin, ces six mois ont été marqués par des avancées importantes dans tous les secteurs de l’action de l’Union notamment dans le domaine économique et financier, dans le secteur social, sur le plan culturel mais aussi au niveau international (avec 8 sommets entre l'UE et ses principaux partenaires internationaux dont le sommet de Paris dans lancement de l'Union pour la Méditerranée).
Et vous qu'en pensez-vous ?

lundi 4 mai 2009

François Bayrou, droite gauche ou centre ?

François Bayrou, droite, gauche ou centre ?
François Bayrou m'interpelle depuis un certain moment.
Je me pose une question simple, est-il de droite, du centre ou de gauche ?
J'ai assisté depuis quelques années à son glissement du centre droit au centre gauche.
En France, il vote contre le gouvernement et au parlement européen, il vote différement!!!
Il surfe sur l'opposition à Nicolas Sarkozy et en regardant de prêt les sondages on peut se rendre compte que çà lui réussit plutôt pas mal. Surtout depuis les différentes querelles qui se passent au parti socialite.
Mais est ce que le Modem a un avenir? Pourrait-il gouverner s'il était élu ? A t-il un programme ?
Pouvez vous éclairer ma lumière, vous qui êtes d'accord avec ses idées ou vous qui avez un avis différent.
J'attend vos commentaires...
En attendant et comme je suis curieux et que j'aime le débat je vais regarder le Grand Journal pour l'écouter.

dimanche 3 mai 2009

le 1er Mai, c'est quoi au juste ?

Le 1er mai, est un jour férié, c'est la fête du travail. Depuis 1947, le 1er mai est un jour chômé et payé en France. Traditionnellement ce jour est consacré aux défilés des syndicats dans les grandes villes. C'est aussi un jour de fête pour le muguet, car la tradition populaire veut qu'on offre un brin de muguet comme porte bonheur. Origine du premier mai La Fête du Travail 1793, le 24 octobre, dans son rapport sur le calendrier lu à la Convention, Fabre d'Églantine institue une fête du Travail, le 19 septembre. Saint-Just, dans les Institutions républicaines, établit des fêtes publiques le 1er de chaque mois. La fête du Travail aura lieu le 1er pluviôse (20 ou 31 janvier.). 1848 la Constitution institue une fête du Travail dans les colonies pour effacer les dégradations dues à l'esclavage, elle est fixée au 4 mars (abolition de l'esclavage en France et dans les colonies). En 1886, aux Etats-Unis, à Chicago, des émeutes ont éclaté car les ouvriers ne voulaient plus travailler plus de 8 heures par jour. 1889, le Congrès international socialiste de Paris adopte le premier mai comme jour de revendication des travailleurs. Sur proposition de Raymond Lavigne (né 17-2-1851), le Congrès décide d'organiser une manifestation internationale à date fixe pour que le même jour les ouvriers demandent la journée de 8 h. Le premier mai est choisi, l'American Federation of Labor l'ayant déjà adopté. 1890, en France, dans les tracts appelant à la manifestation, l'idée d'une fête du travail est souvent associée à la revendication pour les 8 h (sans doute pour entraîner plus de monde). Importantes manifestations à Paris, dans 138 villes de province et dans le monde (All., Autriche-Hongrie, Roumanie, Belgique, Hollande, Italie, Pologne, Espagne, G.-B., Suède, Norvège, Danemark, USA). Plusieurs congrès nationaux conseillent que cette manifestation soit renouvelée En 1891, manifestations à l'étranger, en France, à Fourmies (Nord), l'armée tire sur la foule : 10 morts. Le Congrès international socialiste de Bruxelles donne au premier mai son caractère annuel et international. Il sera célébré chaque année à partir de 1892. 1906 en France lors du 1er mai, manifestation violente pour obtenir la journée de 8 h. A Paris, 800 arrestations et nombreux blessés. 1919, le 25 avril, loi rendant obligatoire la journée de 8 h. Le premier pour fêter ces 8 h, manifestation importante à Paris, nombreux blessés. 1937 : premier mai, Front populaire, grande manifestation. 1941, le 12 avril loi consacrant le 1er mai comme fête du Travail et de la Concorde sociale (chômé, sans perte de salaire, mais 50 % de celui-ci sera versé au Secours national). 1947, le 29 avril : Le 1er Mai est déclaré jour chômé et payé (donc légalement il n'existe pas de fête du Travail en France, mais un jour férié). Le muguet du 1er mai : Le premier mai, c'est aussi la fête du muguet cueilli en forêt en famille. C'est un porte-bonheur car c'est la fleur qui symbolise le BONHEUR. En 1890, lors du premier mai, les manifestants portent un petit triangle rouge, symbole de la division de la journée de travail en "trois huit " : travail, sommeil, loisirs. Plus tard, ils fleuriront leurs boutonnières d'églantines, symbole de la foi en la Révolution et fleur traditionnelle du nord de la France (d'où le surnom donné aux socialistes vers 1900 : les églantinards). 1907, lors du 1er mai, le muguet, fleur traditionnelle de l'Ile-de-France (Chaville, Meudon), apparaît. 1936, au 1er mai, on vend des bouquets de muguet cravatés de rouge.