dimanche 18 janvier 2009

Doit-on lever l'anonymat sur les dons de gamètes ?

Doit-on lever l'anonymat sur les dons de gamètes ?

l'association PMA (Procréation médicalement anonyme), milite pour lever l'anonymat du don de gamètes en France.Pas pour la levée pure et simple de l'anonymat sur les dons de sperme mais pour la levée à 18 ans. Autrement dit, pour que les enfants aient le choix de consulter leur dossier ou non.

Un dossier où il pourrait y avoir un nom ou bien une photo, une profession ou encore le récit des motivations du don.

Pour les militants de la levée du secret, le combat s'arrête à l'accès d'informations sommaires sur le donneur. Pas question de reconnaissance en paternité, de responsabilité quelconque ou de droit à l'héritage.

« Un donneur ne doit avoir aucun droit vis -à-vis de l'enfant et vice versa», martèle Henri, un donneur de 54 ans et fervent partisan de l'accès à l'information. «Mais il a un devoir de traçabilité, dit-il. Est-il normal qu'on puisse remonter les origines d'un animal de boucherie sur des générations quand cela reste interdit pour un petit humain ? »

Si un débat se profile, avec la révision de la loi bioéthique en 2009, sur la levée de l'anonymat pour les dons de sperme, la France est plus réticente que ses voisins quant à la transparence sur les origines. Alors que la Grande-Bretagne, la Suède, l'Autriche, la Finlande et la Norvège ont levé l'anonymat, l'Allemagne et la Suisse, elles ont directement inscrit l'accès aux origines dans leur droit constitutionnel. La Belgique et l'Islande ont pour leur part instauré le système de «double guichet», prôné en 2006 par Valérie Pécresse quand elle dirigeait la Mission parlementaire d'information sur la famille.

Il consiste à permettre le choix au donneur de se faire connaître ou non, et aux parents de choisir un donneur anonyme ou non.Pour certains psychologues cependant, la volonté de ces enfants, qui « focalisent sur ce manque, parfois toute leur vie», peut être dangereuse. «Identifier le donneur, c'est introduire un tiers dans le couple parental», ce qui peut remettre en cause «l'équilibre familial», analyse un psychologue qui a travaillé pendant près de trente ans dans un Cecos. D'ailleurs, «un grand nombre d'enfants nés par IAD ne souffre pas de l'anonymat de leur géniteur», observe-t-il.

Tout comme Christophe, né d'une insémination il y a 27 ans, qui pense que «tout comprendre et maîtriser des origines, c'est n'importe quoi : un donneur n'est qu'une poignée de spermatozoïdes, pas celui qui nous élève !».Cependant je pense, que ce qui serait bon de savoir, se sont les maladies héréditaires qui peuvent survenir après les dons dans la famille du donneur. Pourquoi pas un suivis?

Que doit-on faire en France, anonymat ou pas ? Je lançe donc ce grand débat et je vous laisse vous en saisir. 2009, les lois sur la bioéthique vont être réviser et la question de l'anonymat des dons va être posée.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire